3 ETF pour investir en obligations à court terme : pari gagnant en cas de hausse des taux ?

Les banques centrales resserrent la vis monétaire, ce qui fait trembler les marchés actions en parallèle de faire monter les taux d’intérêt. Mais comment résister efficacement si vous désirez allouer des capitaux dans une poche obligataire, par exemple, en vue de diversifier vos investissements ?

Découvrez comment investir en obligations à court terme pourrait vous aider à mieux résister aux hausses de taux, voire à en tirer profit, grâce à 3 ETF obligataires !

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Table des matières

En résumé

  • Les obligations sont une classe d’actifs peu appréciés ces dernières années
  • Investir dans des obligations permet pourtant de diversifier ses investissements
  • Les obligations à court terme sont les mieux placées pour résister aux hausses de taux
  • Les 3 ETF présentés dans l’article vous y exposeront efficacement !

Pourquoi investir en obligations en 2022 ?

Qu'est-ce qu'une obligation ?

Avant d’entrer dans les détails de l’ETF de l’article, je pense qu’il est bon de rappeler les grandes caractéristiques d’une obligation.

En effet, vous n’aurez pas manqué de remarquer que le paradigme financier et économique que nous avons vécu dans la décennie 2010 est en train de changer. Les taux montent ! Et clairement, l’obligation n’est pas un actif financier qui a eu la cote ces dernières années. De fait, vous n’en connaissez peut-être pas bien la nature. Pour être honnête, je ne m’y suis intéressé que très récemment, avant d’acheter un des ETF que je vous présente ici… Et pour vous écrire cet article !

Si l’on doit résumer simplement, une obligation, c’est un prêt. Une créance émise par un émetteur (un état ou une entreprise) à un certain taux (le coupon) et vendue à des prêteurs (les investisseurs). Les investisseurs fournissent un capital (le principal) à l’émetteur et reçoivent en échange un revenu sous forme d’intérêts, pendant un certain temps (maturité de court/moyen/long terme). Arrivée à maturité, à échéance, le principal de l’obligation est restitué par l’émetteur aux prêteurs et l’obligation disparait.

Principe d'une obligation
Une obligation est une créance émise par un émetteur à un certain taux et vendue à des prêteurs qui, en échange, reçoivent un revenu sous forme d'intérêts. Copyright : Investiforum.fr

La valeur faciale (ou valeur nominale) est la valeur d’une obligation au moment de son émission. Elle sert à calculer le montant des intérêts. Si une obligation est émise avec une valeur faciale de 1000 € et un coupon annuel de 1 %, elle génèrera 10 € d’intérêts annuels.

Bien que la valeur nominale de l’obligation soit fixe, son cours peut varier : l’obligation étant émise sur les marchés, sa valeur va fluctuer en fonction de l’offre et de la demande. On parlera de pourcentage du nominal : pour continuer avec mon exemple, un cours de 99 % signifie que l’obligation d’une valeur nominale de 1000 € vaut à ce moment-là 990 euros. Cette décote/surcote va dépendre de nombreux facteurs, j’y reviendrai plus bas.

Pourquoi ajouter des obligations dans un portefeuille ?

Il y a trois bonnes raisons d’investir dans des obligations (ou un actif dérivé, comme un ETF).

Premièrement, c’est un actif de diversification. Dans le cadre de certains types d’allocations, et suivant votre profil, il peut être bon d’inclure des obligations dans votre portefeuille. En effet, au fil du temps, une plus grande diversification peut vous offrir de meilleurs rendements ajustés au risque que des portefeuilles concentrés.

Les 3 avantages d'une obligation : diversification, préservation du capital et revenus
Les 3 avantages d'une obligation : diversification, préservation du capital et revenus. Copyright : Investiforum.fr

Deuxièmement, les obligations sont un excellent outil de préservation du capital, surtout si l’horizon d’investissement est court. En bref, si le capital investi risque d’être utilisé à court terme (un fond d’urgence ou une retraite imminente, par exemple). Contrairement aux actions, les obligations (en tout cas, en grande majorité) sont bien moins volatiles et il y a donc moins de risque d’avoir besoin des liquidités « au mauvais moment », lors d’un creux.

Enfin, qui dit prêt dit intérêts (enfin, en pratique, parce que les comptes-épargnes…). Ainsi, par essence, les obligations procurent des revenus, ce qui en font un actif de rentier par excellence. Attention par contre à la taxation, qui varie selon votre pays, puisqu’il s’agit d’un revenu mobilier. En Belgique, un précompte de 30% sera ainsi applicable.


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J’y poste un peu de tout : des analyses, des threads, des réactions à chaud ainsi que tout un tas de graphes financiers !

Focus sur les bons du Trésor américain (US Treasury Bonds) à court terme

Les billets du Trésor américain, la classe obligataire la plus sûre...

Parmi tous les types d’obligations disponibles, attardons sur celles qui sont à la base des ETF présentés dans cet article : les bons du Trésor américain de court terme.

Un bon du Trésor américain (US Treasury Bond) est un titre de créance émis par le département américain du Trésor au nom du gouvernement fédéral. Ces obligations gouvernementales portent la pleine confiance et le crédit du gouvernement américain, ce qui en fait un investissement très sûr ; le risque de crédit (probabilité de défaut) des États-Unis est (en théorie) nul.

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Un billet du Trésor américain, datant de 1969 et d'une valeur de 100 000$

Un billet du Trésor (Treasury Bill ou T-Bill, comme sur l’image ci-dessus) est une obligation à court terme, dont l’échéance est d’un an ou moins. Ils sont l’équivalent des BTF de l’État français. Plus la date d’échéance est longue, plus le taux d’intérêt que le T-Bill paiera à l’investisseur est élevé.

Généralement, ces intérêts seront payés à l’échéance et le T-Bill sera émis avec une décote par rapport à la valeur faciale. Lors du remboursement du nominal, l’investisseur recevra la valeur nominale du T-Bill ce qui lui procurera un bénéfice… si le montant de la valeur nominale est supérieur au prix d’achat, bien sûr. C’est là, à l’échéance, que résident les intérêts.

... Mais pas sans risque de taux d'intérêt

Les bons du Trésor sont, de façon générale, l’un des investissements les plus sûrs disponibles pour l’investisseur. Les T-Bill sont d’ailleurs les obligations gouvernementales les plus sûres qui existent actuellement, grâce à leur courte maturité et la confiance/solidité financière américaine. Néanmoins, il existe un risque inhérent à tout titre de créance.

Début mai, la banque centrale américaine (Fed) a rehaussé son taux directeur de 0,5 %. Les hausses de taux ont un impact direct sur les obligations, au travers du risque de taux d’intérêt. Ces taux d’intérêt jouent un rôle essentiel dans le rendement des titres à revenu fixe. C’est l’instant où il faut bien se concentrer !

Relation entre les taux d'intérêt et les prix des obligations
Toute hausse des taux entraine mécaniquement une baisse des prix des obligations. L'inverse est également vrai. Copyright : Investiforum.fr

La valeur des obligations varie inversement aux taux d’intérêt. Rappelez-vous qu’une obligation est émise à une valeur nominale, à un coupon nominal. Ensuite, sa valeur va dépendre de l’offre et de la demande. Si l’obligation est détenue jusqu’à son échéance, l’investisseur recevra la valeur nominale, plus les intérêts. Si elle est vendue avant l’échéance, l’obligation pourra valoir plus ou moins que sa valeur nominale, en fonction du prix de vente et de la décote/surcote.

Une hausse des taux d’intérêt rendra les obligations nouvellement émises plus attrayantes que les anciennes émissions. Je m’explique :

  • Si un T-Bill est émis aujourd’hui à un taux d’intérêt fédéral américain de 0,5 %, il vous fournira un rendement de 0,5 % et vous recevrez sa valeur nominale ainsi que les intérêts dans un an
  • Si dans 6 mois, la Fed monte les taux d’intérêt fédéraux américains de 0,5 %, un T-Bill nouvellement émis alors aura un taux d’intérêt de 1 %. Il vous fournira un rendement de 1 % et vous recevrez sa valeur nominale ainsi que les intérêts un an plus tard.

Alors, préféreriez-vous garder votre T-Bill à 0,5 %, ou acheter le T-Bill à 1 % ?

Forcément, vous préférez le nouveau T-Bill, car cette nouvelle obligation présente un taux d’intérêt plus élevé que l’ancienne. Mais que faire ? Vous pourriez bien sûr garder l’ancienne et acheter la nouvelle ou vendre l’ancienne au profit de la nouvelle.

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Certes, mais qui voudrait acheter votre « ancien » T-Bill avec un taux d’intérêt de 0,5 %, inférieur au taux d’intérêt actuel en cours (1 %) ? Personne, à moins que vous n’offriez une décote…

C’est le risque de taux d’intérêt : devoir vendre votre obligation avec une décote, parce que l’acheteur voudra y trouver son compte.

L’exemple ci-dessus ne concerne que des T-Bills, les obligations les plus sûres, à courte échéance. Les choses deviennent plus compliquées lorsqu’il s’agit d’obligations de long terme (les Treasury Notes & Treasury Bonds, par exemple). Pour ces dernières, le risque de taux d’intérêt est pire : on parle de sensibilité plus importante. Si une obligation est plus sensible aux variations des taux d’intérêt, elle est plus risquée. Logique, car le manque à gagner est décuplé si la durée de créance augmente.

Principe de duration ou sensibilité d'une obligation
Si une obligation est plus sensible aux variations des taux d'intérêt, elle est plus risquée. Et au plus l'échéance est lointaine, au plus la sensibilité augmente. Ici, comparaison de l'impact d'une hausse de taux de 1% sur des obligations de durations différentes. Copyright : BlackRock

C’est le concept de duration, qu’il faut voir comme un multiplicateur (levier) de l’effet des taux sur le prix (et donc le rendement) d’une obligation :

  • Un T-Bill (0-1 an) sera remboursé plus rapidement qu’un T-Bond (30 ans). Le T-Bill aura donc une duration plus courte et un risque plus faible.
  • Un T-Bill nouvellement émis avec un meilleur taux nominal (après une hausse des taux d’intérêt) proposera de meilleurs flux de trésorerie internes (remboursement plus rapide), et en conséquence sa duration sera plus faible.
  • Une duration plus faible induit un risque de décote plus faible en cas de hausse des taux et de revente de l’obligation.
Concept de duration d'une obligation
Le concept de duration, assimilable à un levier, est complexe et mériterait à lui seul un article dédié… Copyright : Investiforum.fr

Retenez donc que les obligations aux échéances relativement courtes sont moins sensibles lorsque les taux bougent. Mais attention : moins sensible ne veut pas dire insensible ! Le risque 0 n’existe pas. Pour ça, il existe le livret A et le compte épargne…

Bref, maintenant que vous comprenez ce qu’est une obligation, un T-Bill et le risque d’intérêt, il est temps de présenter 3 ETF qui vous exposeront à ces actifs bien utiles pour diversifier votre portefeuille !

Sans vous, Investiforum ne pourrait exister. Plus de détails.

3 ETF d'obligations US Treasury Bonds à court terme (T-Bill)

Analyse en date du 04 juin 2022.

L'ETF JPM BetaBuilders US Treasury Bond 0-1 yr UCITS (IE00BJK3WF00)

  • Ticker: BBLL (XETRA)
  • ISIN : IE00BJK3WF00
  • Sous-jacent : ICE 0–1 Year US Treasury Securities Index
  • Dernière NAV : 94,83 €
  • Encours : 2,3 milliards de $
  • Création : 9 juillet 2019
  • Nombre de lignes : 73
  • Réplication : physique
  • Type : capitalisation, domicilié en Irlande
  • Indicateur de risque : 1/7
  • PEA: non
  • TFE : 0,07 %

Cet ETF contient 73 obligations, avec un coupon moyen (average coupon) d’1,2 %, un taux actuariel (yield to maturity) de 0,9 % et une maturité moyenne de 0,3 an (3,6 mois). Sur 1 an, au 30 avril 2022, l’ETF avait réalisé une performance de 14,47 %, pour une volatilité de 6,84 %, soit un ratio de Sharpe de 2,2.

Il possède l’avantage d’être coté sur des places de marchés européennes, en euros. C’est ainsi le plus accessible des trois, car les frais seront généralement moindres sur les places de la zone euro : vous éviterez d’éventuels frais de conversions de devise !

L'ETF iShares USD Treasury Bond 0-1yr UCITS (IE00BGSF1X88)

  • Ticker: IB01 (LSE/SIX)
  • ISIN : IE00BGSF1X88
  • Sous-jacent : IDC US Treasury Short Term Index
  • Dernière NAV : 102,04 $
  • Encours : 3,8 milliards de $
  • Création : 20 février 2019
  • Nombre de lignes : 32
  • Réplication : physique
  • Type : capitalisation, domicilié en Irlande
  • Indicateur de risque : 1/7
  • PEA: non
  • TFE : 0,07 %

Cet ETF est le plus gros du comparatif, avec près de 3,8 milliards de dollars d’encours sous gestion. C’est également le plus concentré, avec seulement 32 obligations, un coupon moyen de 0,27 %, un taux actuariel de 1,11 % et une maturité moyenne de 0,4 an (4,8 mois). Sur 1 an, au 30 avril 2022, l’ETF avait réalisé une performance de 14,44 %, pour une volatilité de 6,84 %, soit un ratio de Sharpe de 2,2.

Il est important de noter que l’ETF s’échange en dollars américains, ce qui impliquera des frais de conversions (FX). Ce faisant, cet ETF risque de vous coûter plus cher en frais de courtage !

L'ETF Amundi Prime US Treasury Bond 0-1 Y UCITS Hedged EUR (LU2182388749)

Cet ETF, le plus petit des trois en termes d’encours, contient 49 obligations, avec un taux actuariel d’1,25 %. Malheureusement, peu d’informations sont disponibles sur le contenu de l’ETF.

Notez que son profil de risque est légèrement supérieur aux deux autres ETF. En effet, cet ETF étant « hedged », cela signifie que l’émetteur (Amundi) couvre la volatilité des taux de change EUR/USD grâce à un contrat dérivé. Cela ajoute un risque de couverture qui peut générer une différence entre la performance de l’indice et celle de l’ETF (tracking difference potentiellement plus importante). Et il est vrai que les performances de cet ETF laissent clairement à désirer (ratio de Sharpe sur 1 an : -3,39…).

Cet ETF est quant à lui disponible notamment via Interactive Brokers, à des frais légèrement plus élevés qu’ailleurs, hors FX (3 € pour les transactions jusqu’à 6000 €).

Mon point de vue personnel sur ces ETF

J’ai possédé il y a peu et très brièvement l’un des trois ETF présentés, le JPM BetaBuilders US Treasury Bond 0-1 yr UCITS (IE00BJK3WF00). Mon choix s’était porté sur cet ETF car il présentait plusieurs avantages à mes yeux :

  • Libellé en EUR, ce qui m’évitait une conversion de devise (et des frais de change)
  • Domicilié en Irlande, fiscalement avantageux pour traiter les revenus des obligations (qui plus est, il s’agit d’un ETF capitalisant)

En pratique, l’ETF iShares USD Treasury Bond 0-1yr UCITS (IE00BGSF1X88) aurait pu lui aussi être intéressant, s’il n’était pas libellé en dollars !

Quant au troisième, l’ETF Amundi Prime US Treasury Bond 0-1 Y UCITS Hedged EUR (LU2182388749), son profil ne m’intéressait pas vraiment. En effet, il cumule une certaine opacité et divers risques (couverture, liquidité, contrepartie, etc.) qui ne me convenaient pas pour l’utilisation que je voulais faire de mes capitaux. Qui plus est, ses performances sont franchement décevantes !

Comparaison des performances des 3 ETF sur 1 an
Comparaison des performances des 3 ETF sur 1 an. Les ETF iShares & JPM ont des performances presque identiques.

En se focalisant sur des obligations de court terme, ces 3 ETF ont la capacité de réinvestir le produit des remboursements des T-Bills pour continuellement acheter de nouvelles émissions. Ceci sera d’autant plus intéressant si les taux continuent à monter. Comme expliqué plus haut, cela permettra de contrebalancer le risque de taux d’intérêt, d’une certaine façon, en s’exposant continuellement aux nouvelles émissions plus rémunératrices.

Risques associés

Les ETF ci-dessus et les obligations à court terme qu’ils détiennent ne sont pas dénués de risques :

  • Vis-à-vis de l’inflation, le risque est double. D’une part, l’inflation pourrait continuer de grimper, auquel cas, les ETF d’obligations indexées sur l’inflation (TIPS) seraient plus appropriés. D’autre part, comme le taux d’inflation dépasse le rendement de l’obligation, le capital n’est pas assez rémunéré et perd de sa valeur.
  • Dans le cas des ETF libellés en dollars, un risque de change existe (si la devise n’est pas couverte, mais à quel prix ?) qui pourra impacter positivement/négativement votre rendement.
  • Un risque de liquidité existe sur tout ETF, mais plus particulièrement ceux dont l’encours est faible.
  • Un risque de taux, comme expliqué longuement plus haut.

Enfin, un risque plus pernicieux se situe dans le fait que les marchés boursiers sont tournés vers l’avenir et pourraient ainsi avoir déjà intégré les hausses à venir.

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Le taux des fonds fédéraux attendu de 3,1 % pour juin 2023 est basé sur le marché à terme des fonds fédéraux, au 19/04/2022. Source : Schwab

C’est pour cela que les ETF iShares et JP Morgan présentés dans cet article flirtent avec les 15 % de rendement sur 1 an, alors que les taux d’intérêt commencent seulement à grimper. Les marchés ont anticipé les hausses futures et il est peut-être trop tard pour se placer.

Selon l’entreprise financière américaine Charles Schwab, les marchés ont ainsi déjà anticipé que la Fed relèvera les taux directeurs américains jusqu’à 3,1 % d’ici juin 2023. À moins que les hausses de taux se révèlent plus agressives que prévu ? Auquel cas, les cours risquent de chuter, mais de façon bien moindre côté obligations à court terme (la duration, rappelez-vous). Si c’était le cas, il resterait encore un potentiel d’appréciation sur les ETF d’obligations à court terme. Mais avec des si, on mettrait Paris en bouteille…

Conclusion

Dans son récent « Global Investment Returns Yearbook » qui porte sur la période 1900-2021, Credit Suisse a encore une fois montré que les actions mondiales restent l’actif le plus performant historiquement. Au cours des 122 dernières années, les actions mondiales ont fourni un rendement réel annualisé en USD de 5,3 % contre 2,0 % pour les obligations et 0,7 % pour les bons du Trésor. Pour celles et ceux qui espèrent dégager un rendement significatif grâce à l’un ou l’autre ETF présenté ci-dessus, passez votre chemin ! En tout cas pour le moment.

Historique des taux de la Fed depuis 1955
Ce qui est sûr, c'est qu'un nouveau paradigme financier se présente à nous dans les années à venir ! Chacun devra adapter son profil à ce nouvel environnement d'investissement.

Néanmoins, il convient de se poser les bonnes questions quant à l’utilité de tels ETF dans un portefeuille d’investissement. Ainsi, les ETF obligataires et les obligations à court terme doivent rester circonscrits à certains profils d’investisseurs et certaines poches d’allocations. Dans les deux cas, lorsqu’il s’agira d’être (très) prudent vis-à-vis de la préservation du capital.

Quoi qu’il en soit, j’espère que vous y verrez désormais plus clair quant aux avantages et inconvénients de ce type d’instruments !

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2 réflexions au sujet de “3 ETF pour investir en obligations à court terme : pari gagnant en cas de hausse des taux ?”

  1. bonjour,
    une question à laquelle je ne trouve pas de réponse:
    avec un etf obligation, est-ce que l’on touche un coupon? si oui comment?

    merci

    Répondre
    • Hello,

      Tu ne touches pas un coupon à proprement parler. Si c’est un ETF obligataire capitalisant, l’émetteur de l’ETF touche les coupons et les réinvestit. Si c’est un ETF obligataire distributif, tu touches un dividende qui découle des coupons 😉

      Répondre

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