L’ETF EMQQ Emerging Markets Internet & Ecommerce UCITS, pour affiner votre exposition aux marchés émergents

Les marchés émergents sont souvent vus comme un must de tout bon portefeuille boursier diversifié, que ce soit indirectement (au travers d’un ETF mondial) ou directement (grâce aux ETF spécialisés ou du stock-picking). Découvrez comment l’ETF EMQQ Emerging Markets Internet & Ecommerce UCITS vous permettra de vous exposer à plusieurs mégatendances démographiques, numériques et de consommation sur ces marchés.

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Table des matières

L'essor d'Internet et du e-commerce dans les pays émergents

Un coup de pouce mondial nommé COVID-19

S’il est un secteur qui aura pu tirer son épingle du jeu de la pandémie de COVID-19 en 2020-2021, c’est bien le secteur des technologies et plus particulièrement du commerce électronique (e-commerce). La pandémie forçant un mode de vie plus numérique, nous avons en effet assisté à une adoption accrue du e-commerce ou des achats en ligne pour répondre aux besoins quotidiens. Qu’il s’agisse de vos courses, comme d’achats plaisirs, Internet possède en effet le gros avantage d’offrir une solution à (presque) chaque besoin de consommation.

Certains gros acteurs ont largement pu faire fructifier leurs affaires pendant la pandémie. L’exemple le plus connu reste Amazon : au cours du premier trimestre de 2021, la société a encaissé un bénéfice de 8,1 milliards de dollars. Énorme, étant donné qu’il n’en gagnait « que » 2,5 un an auparavant, juste avant le début des premiers confinements. 

Croissance des revenus d'Amazon entre 2020 et 2021
Le bénéfice net d'Amazon a grimpé de 220% en glissement annuel entre 2020 et 2021. Source

Ces augmentations de bénéfices et de revenus sont clairement attribuables à un changement durable dans les habitudes d’achat des consommateurs provoqué par la COVID-19. Mégatendance de fond, l’essor d’Internet et du commerce électronique a vu sa dynamique nettement accélérée « grâce » à la pandémie mondiale que nous vivons depuis de trop nombreux mois maintenant.

Les marchés émergents, moteurs de la croissance économique mondiale ?

Dans les pays émergents, cette mégatendance de consommation au moyen d’Internet s’entremêle avec  2 autres mégatendances socio-économiques :

  1. Le développement de leurs économies ;
  2. L’essor de leur classe moyenne.

Depuis plusieurs années maintenant, la croissance économique mondiale voit son centre de gravité se déplacer vers les marchés émergents (Chine, Brésil, Inde, Indonésie, etc.). En parallèle, la plupart des économies développées (comme les États-Unis ou l’Union européenne) stagnent en raison d’une croissance démographique limitée.

Or qui dit développement économique, dit amélioration des conditions de vie des habitants. Leur niveau de richesse augmente, et il existe un lien entre l’accroissement des revenus d’une population et son utilisation de l’e-commerce. D’autant plus quand cette même population obtient un accès à la technologie : la majorité des consommateurs des marchés émergents effectuent principalement leurs achats en ligne et grâce aux smartphones. Mieux, à l’heure actuelle, moins de la moitié des habitants des économies émergentes possède un smartphone, ce qui laisse encore une large marge de pénétration à l’e-commerce.

La pénétration du e-commerce augmente rapidement à mesure que les revenus augmentent
Les données internationales de Statista suggèrent que les marchés en ligne peuvent décoller rapidement, à mesure que les revenus des utilisateurs augmentent. Source

Cet état de fait, couplé à l’accélération des tendances du commerce électronique et d’Internet, devrait permettre une pénétration accrue, rapide et durable de ces technologies et moyens de consommation dans ces pays en développement et leurs économies.

D'ici 2025, la consommation annuelle dans les marchés émergents atteindra 30 000 milliards de dollars - la plus grande opportunité de croissance de l'histoire du capitalisme.

Or, Amazon (pour reprendre l’exemple plus haut) n’est pas « présent » mondialement contrairement à ce qui pourrait être imaginé : l’entreprise exploite « à peine » 16 boutiques en ligne dans le monde. Si votre pays n’en possède pas, il reste bien sûr possible d’acheter sur Amazon, mais au prix de frais et d’inconvénients plus importants, compte tenu du caractère international de la transaction, du transport, etc. 

C’est un avantage pour les acteurs régionaux, qui peuvent proposer des expériences de consommation plus simples, plus directes, et avec moins de frictionsL’idée, pour profiter pleinement du mariage qui s’opère entre ces mégatendances, serait donc de capitaliser sur les entreprises de pays émergents actives sur ces mêmes marchés émergents, tout en diversifiant les risques. 

L’ETF HANetf Emerging Markets Internet & Ecommerce UCITS (EMQQ) vous offre justement cette opportunité.

L'ETF Emerging Markets Internet & Ecommerce UCITS (EMQQ) de HANetf

Analyse en date du 09 février 2022.

Informations clés



Les 5 lignes principales de l'ETF (41% des actifs)

Pondération géographique

Pondération sectorielle

Notons tout d’abord que pour les amateurs d’ETF à faibles frais, l’ETF EMQQ Emerging Markets Internet & Ecommerce UCITS pose problème : un Total de Frais sur Encours (TFE) de 0,86 %, c’est en effet élevé ! À titre de comparaison, c’est ce qui peut être retrouvé dans la classe des ETF à gestion active (ce que l’ETF EMQQ n’est pas). 

L’ETF est coté à la Bourse de Londres (EMQQ en USD & EMQP en GBP), à la Deutsche Boerse (EMQ1, en EUR), à la Borsa Italiana (EMQQ, en EUR) et sur le Six Swiss Exchange (EMQQ, en CHF).

L’ETF EMQQ Emerging Markets Internet & Ecommerce UCITS essaie de répliquer la performance de l’indice Solactive EMQQITR Emerging Markets Internet & Ecommerce. Cet indice regroupe des sociétés bien positionnées pour profiter de la croissance du commerce électronique et du développement d’Internet dans les pays émergents et, dans une moindre mesure, les marchés frontières.

Des graphes plus hauts, nous pouvons tirer quelques observations :

  • Surpondération géographique : l’ETF est très exposé au marché chinois (~60 %), la Chine étant la principale économie émergente à l’heure actuelle. C’est à la fois un risque (en matière de diversification) et une opportunité (au regard de l’essor de la classe moyenne chinoise) ;
  • Bonne exposition aux BATX : les BATX sont l’équivalent chinois des GAFAM. Nous y retrouvons Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi. À part cette dernière, toutes les BATX se retrouvent dans l’ETF EMQQ. Elles sont même surpondérées par rapport à dans un indice Core Emerging Markets classique : Tencent pèse près de 10 % dans l’ETF EMQQ, contre moins de 4 % dans l’indice Core Emerging Markets.
  • L’Europe, un marché… émergent : selon certaines classifications, l’ETF possède en effet une petite exposition au marché néerlandais, mais il y a une astuce ! La pondération batave est en effet liée à Prosus NV, la division internationale des actifs Internet de la multinationale sud-africaine Naspers qui est domiciliée et cotée au pays des tulipes. Notons que Naspers est également présente dans l’ETF (1,7%).
  • Peu de Tech… en apparence : contrairement aux apparences, l’indice EMQQ est peu exposé au secteur technologique au sens strict. En effet, les services Internet et mobiles, la publicité en ligne, tout ceci tombe dans le domaine des services de communications. Des entreprises comme Tencent et Naspers sont ainsi considérées non pas comme des entreprises technologiques, mais comme des entreprises de communications. Alibaba, quant à elle, est une entreprise de consommation cyclique (discrétionnaire). Dans les faits, les activités des géants chinois sont tellement diversifiées que la réalité est plus nuancée…

Comme sous-thèmes d’investissements, citons :

  • les moteurs de recherche ;
  • les détaillants en ligne ;
  • les réseaux sociaux ;
  • la vidéo en ligne ;
  • les jeux en ligne ;
  • les systèmes de paiement électronique ;
  • les voyages en ligne.
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L’émetteur de cet ETF est HANetf, un gestionnaire indépendant qui cherche à faciliter la création et la commercialisation de fonds négociés en bourse (ETF) et de matières premières négociées en bourse (ETC) en Europe (label UCITS).

Pour résumer, le portefeuille de l’ETF EMQQ Emerging Markets Internet & Ecommerce UCITS permet de s’exposer à plus de 130 entreprises de l’ecommerce et de l’Internet des marchés émergents, des grands noms mondialement connus (les BATX citées plus haut, Sea en Asie du Sud-Est) aux valeurs plus confidentielles dans nos contrées occidentales (citons Meituan Dianping en Chine, MercadoLibre en Amérique Latine ou encore Naver et Kakao en Corée du Sud).

Analyse de performances

L’ETF capte la croissance dans les marchés émergents sur deux fronts : les sociétés de commerce électronique et Internet. Au vu du contexte socio-économique détaillé plus haut et des mégatendances en jeu, il est normal d’espérer une performance substantielle. Mais qu’en est-il concrètement jusqu’à présent ?
Comparaison des performances entre les ETF EMQQ, IS3N & LYPG
Comparaison des performances des ETF EMQQ Emerging Markets Internet & Ecommerce UCITS (EMQQ, rouge), Lyxor MSCI World Information Technology TR UCITS (LYPG, bleu) & iShares Core MSCI EM IMI UCITS (IS3N, violet).

Tout d’abord, soulignons que l’ETF possède une différence de suivi (tracking difference) de -0,7 % sur 1 an, à cause du TFE élevé.

L’ETF EMQQ a réalisé de très bonnes performances depuis entre 2019 et début 2020. Malheureusement, l’effondrement des marchés en février-mars 2020 n’aura pas épargné l’ETF. Par la suite, la performance a été remarquable, l’ETF faisant nettement mieux que l’ETF iShares Core MSCI EM IMI UCITS (répliquant l’indice EM IMI regroupant des sociétés à petite, moyenne et grande capitalisation des pays émergents).

Il est notable de remarquer que jusqu’à avril 2021, l’ETF EMQQ a également réussi à faire mieux que l’ETF Lyxor MSCI World Information Technology TR UCITS, un ETF existant depuis longtemps et répliquant l’indice mondial technologique de MSCI. Quand on connait les performances des valeurs technologiques américaines (85 % de l’indice MSCI), on ne peut qu’être épaté par la surperformance de l’ETF EMQQ par rapport à d’autres produits plus ou moins similaires.

Mais à quel prix se réalise-t-elle ? Pour ce faire, jetons un œil au ratio de Sharpe, qui permet de comprendre le rendement d’un investissement par rapport à son risque propre.

Un ratio de Sharpe élevé sera une bonne mesure de la qualité d’un actif. Il permettra en effet de savoir s’il vous permet d’obtenir un rendement supérieur par rapport à un investissement sûr (obligations d’états), mais avec davantage de risque. Plus le ratio sera élevé, plus l’actif sera performant

Dans le cas de l’ETF EMQQ Emerging Markets Internet & Ecommerce UCITS, sur la base des données disponibles (Yahoo Finances, 02 janvier 2019 – 08 février 2022, taux sans risque de 0 %), le ratio de l’ETF est inférieur à 1.

Il est clairement inférieur à celui des deux autres ETF du comparatif et ce n’est pas étonnant. Le graphique plus haut montre clairement une volatilité plus importante sur le long terme.

Ratios de Sharpe journaliers

À cet effet, soulignons que le risque global de l’ETF EMQQ est estimé à 6 sur une échelle de 7 (comme pour les 2 autres ETF de la comparaison). J’insiste sur le fait de bien tenir compte du risque dans le cas présent. Malgré la réduction des risques individuels par la diversification inhérente d’un ETF, l’ETF EMQQ est pour rappel fortement concentré sur le marché chinois (plus de 60 %). Pour les raisons évoquées plus haut, c’est un avantage, mais également un risque, surtout vis-à-vis des tensions entre la Chine et le reste du monde… Voire au sein de la Chine même.

Conclusion

Vous l’aurez compris, grâce à l’ETF EMQQ Emerging Markets Internet & Ecommerce UCITS, vous allez pouvoir affiner l’allocation tactique de votre portefeuille, au sein par exemple de votre allocation stratégique en actions émergentes. Bien que les performances passées ne présagent pas du futur, les mégatendances (Internet, e-commerce, etc.) ne semblent en tout cas pas prête de faiblir dans ces économies dynamiques et effervescentes que sont les marchés émergents, surtout asiatiques. Loin de là !

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Et je pense clairement que cet ETF devrait vous aider à capturer efficacement cette croissance. À toutes fins utiles, notons que l’ETF EMQQ d’HANetf a reçu le prix du « Meilleur ETF spécialisé » lors des Investment Week Special Investment Awards 2020. Les juges ont noté qu’EMQQ « est un grand ETF dans un domaine difficile à suivre, offrant un accès bon marché à un segment d’intérêt en croissance rapide pour les investisseurs actifs ». Ce n’est peut-être pas un hasard ?

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